El Ministerio de Salud y la Protección Social certifica a DIAGNÓSTICO E IMÁGENES DEL VALLE IPS S.A.S. Se encuentra habilitada para prestar los servicios de salud.
Adoptado mediante circular 0076 de 02 de Noviembre de 2007

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Chroniques d’une sage-femme des?uvree, en conge parental force, a une epoque ou ces dames et les couples ont toujours besoin de nous.

Plus jamais de toucher vaginal concernant patientes endormies sans consentement prealable

Voici une tribune redigee avec Clara de BORT, directrice d’hopital, ancienne correspondante Sante a la Mission interministerielle de Lutte contre nos violences faites aux jeunes filles, Beatrice KAMMERER, presidente et fondatrice de l’association d’education populaire Les Vendredis Intellos, et Marie-Helene LAHAYE suite a l’affaire des touchers vaginaux sur patientes endormies, et soutenue par une cinquantaine de personnalites.

En tant que sage-femme humaniste, feministe, il me paraissait evident de m’associer a votre demarche.

Pour celles et ceux qui souhaiteraient egalement s’associer a votre demarche vous pourrez trouver ici une petition a signer et relayer.

jeudi 13 novembre 2014

On a devoile que.

  • je ne pouvais gui?re “avoir” un sterilet car je n’ai toujours pas eu d’enfant,
  • je ne pouvais gui?re avoir recours a la sterilisation car je voudrais peut-etre des enfants dans quelques annees,
  • je devais avoir un frottis meme si j’ai moins de 25 ans, parce que j’ai commence a avoir une activite sexuelle on voit deux annees,
  • je devrais faire une mammographie avant 50 ans parce qu’on sait jamais et qu’il coi»te plus depister trop tot que trop tard,
  • je devrais faire une mammographie a 80 annees parce qu’on sait jamais et qu’il vaut toujours mieux depister,
  • je ne devais jamais avoir de relations sexuelles pendant la grossesse,
  • je devais faire le depistage du diabete gestationnel aussi si je n’ai aucun facteur de risque parce qu’on sait jamais et qu’il vaut mieux faire un test pour rien,
  • je ne devais nullement prendre de bain apres 1 accouchement,
  • je devais tarder 1 mois pour reprendre des rapports sexuels avec mon mari mais que “ca” devait etre fera avant la visite post-natale a six semaines,
  • je devais ne apporter que 4 fois le sein via 24 heures a ma fille de deux mois,
  • je ne devais crГ©er un compte dil mil SURTOUT Manque m’endormir avec elle dans mon lit,
  • je ne devais surtout jamais utiliser de liniment Afin de nettoyer ses fesses,
  • je n’avais pas besoin de faire la reeducation du perinee car je n’ai eu une cesarienne.

Alors, pourquoi, en gynecologie-obstetrique, en 2014, limite 2015, entend-on bien l’ensemble de ces “on m’a dit que” ?

Une autre reponse me vient a travers la theorie des “tiroirs d’la communication”.

En effet, lors du lei§ons sur la communication au DIULHAM, Ingrid Bayot nous avait explique ce qu’elle appelait “les tiroirs en communication”.

  1. On trouvait en premier tout et cela touchait a l’experience : un echec d’allaitement, une erreur de diagnostic. et a l’affect : des convictions religieuses, des phobies.
  2. Dans le deuxieme, on mettait bien cela etait demontre, scientifiquement valable : des etudes sur la guerison spontane des moins de 25 annees en cas de lesions cervicales, les pourcentages de mort subite du nourrisson en cas de cododo, les effets benefiques de l’allaitement.
  3. Dans le soir, on retrouvait tout cela etait adapte a tel patient : sa peur des microbes, le besoin d’allaiter un certain temps, son niveau socio-professionnel.

Elle nous expliquait que si on donne des conseils, quels qu’ils soient, on piochait tantot dans un tiroir, tantot dans un autre. En tant que specialises de sante, nous ne devrions jamais nous servir du tiroir 1 (ou disons plutot que nous devrions bien le connaitre pour ne point nous laisser parasiter). Le 2 parait ideal Afin de repondre a toutes les exigences des codes de deontologie. Sauf que c’est trop restrictif. Ne donner que des etudes peut tres vite obtenir l’effet inverse. Ingrid Bayot nous avait explique que l’ideal, c’etait d’identifier son tiroir 1, de se nourrir du 2 et d’utiliser le 3 pour l’adapter a CE patient.

jeudi 30 octobre 2014

Mes contes de fees n’existent gui?re

L’hopital, son fronton, ses gens qui passent le temps dans la grisaille d’une journee sans fin : une femme enceinte de le quatrieme enfant, rayonnante, le bide pointant, levant son visage par ce ciel qui allait bientot accueillir le enfant pres de naitre. Arrive une autre femme, les traits fatigues d’une garde non encore terminee, une tasse d’un mauvais sirop Afin de lui rechauffer les mains et plus i  nouveau. Sourire d’la premiere : “Bonjour, vous etes sage-femme, n’est-ce pas ? Je vous ai croisee lors une naissance ma fille, il me semble.” Le sourire fatigue en seconde : “Oui, c’est possible. Tout se marche bien pour vous ?” Le sourire se transforme en gemissement, mais le regard confirme : bien se marche beaucoup, et elle peut repartir, revenir donner l’existence. Notre sourire se fige, les larmes paraissent refoulees, ameres mais habituelles : “si juste, elle avait pu, ne serait-ce qu’une seule fois. ” que dire ? Que Realiser ? Comment justifier que quelques puissent et d’autres non ? Les contes de fees n’existent gui?re.

Le sourire se fige, le bide plein de vie rentre autant qu’il le est en mesure de, dans l’espoir de ne pas blesser votre bide desireux de vie. Que dire ? Que faire ? Comment justifier que la plupart puissent et d’autres non ? Les contes de fees n’existent gui?re.

Un banc sur la pelouse, baigne via le timide soleil de la fin d’hiver : une femme enceinte de son deuxieme enfant, rayonnante, son bide pointant, attendant avec patience son compagnon qui a emmene leur gamin faire du toboggan. Arrive une autre cherie, l’air perdue, une liasse de papiers a mon tour. Sourire d’une premiere : “Bonjour.” L’absence de sourire une seconde : “Non, ce n’est gui?re un delicieux jour. On n’y arrivera, je n’y arriverai pas. Manque seule. Ils disent que ca peut marcher avec une FIV. Mais si ca pourra marcher ainsi, pourquoi ca roule pas normalement ? Et si ca marchait jamais ? Tout ca concernant rien ? Est-ce que je pourrai le supporter ? Les piqures ? L’hopital ? Peut-etre est-ce votre signe ? Peut-etre ne devons-nous jamais etre parents ? Peut-etre serions-nous de mauvais parents ?” Le sourire se fige, elle ne bouge plus, tentant de se rendre la plus invisible possible et priant afin que son gamin ne l’appelle pas a i§a precis. Mes larmes coulent, une main tend 1 mouchoir. Que affirmer ? Que faire ? Comment justifier que la plupart puissent et d’autres non ? Mes contes de fees n’existent nullement.